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COLMAR

la mémoire des pierres

Jean-Jacques KARPFF, dit CASIMIR

Jean-Jacques KARPFF est né à Colmar le 12 février 1770 au 23 Grand'rue. Son père était un honorable maître-menuisier.

Très jeune, il laisse entrevoir sa vocation et son goût pour le dessin et la peinture.

Il suit les cours de dessin de François-Joseph HOHR au gymnase protestant de Colmar et se fait conseiller par les artistes Philippe de Saint-Quentin, peintre du Roi, et Bonaventure LEBERT qui participe aux travaux des manufacturiers d'Alsace.

En 1790, il est admis à l'atelier de Jacques-Louis DAVID. Ce dernier trouve son nom tellement imprononçable qu'il le renomme CASIMIR. C'est avec ce surnom qu'il signera son travail.

En 1795, de retour à Colmar, il n'a que 25 ans, il est nommé Commissaire de la République, chargé des arts.

Il organise des saisies révolutionnaires des œuvres abandonnées dans les églises et couvents.

C'est grâce à lui que les trésors de l'ancienne commanderie des Antonins à Issenheim, dont le célèbre retable de Matthias GRUNEWALD, rejoignent Colmar.

Il sera le premier conservateur du musée national de Colmar.

 

Parallèlement, il enseigne le dessin à l'école centrale de Colmar. Ses portraits sont très en vogue dans toute la région.

Alors que l'impératrice Joséphine séjourne à Plombières, elle est si satisfaite devant un portait du général Rapp qu'elle voulut en avoir le sien.

En 1806, il s'installe à Paris pour achever le portrait de l'impératrice, en pied et en costume impérial.

Mais Napoléon et Joséphine divorcent et l'impératrice n'en prend pas livraison et ne le paye pas. Finalement c'est le général Rapp qui l'achètera.

Pendant son séjour à la capitale, il s'installe chez Mme Victoire BABOIS à Versailles avec laquelle il se lia d'amitié.

Il est mort à Versailles le 24 mars 1829 à l'âge de 59 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris, partageant la même tombe que son amie Victoire BABOIS.

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