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COLMAR

la mémoire des pierres

Général de LATTRE de TASSIGNY, le libérateur

Après avoir réussi à regagner Strasbourg, les forces alliées doivent s'arrêter devant une forte zone de résistance des allemands qui, protégée par les inondations de l'Ill forme une "poche" autour de Colmar.

Colmar sauvé 2 février 1945 - Jean de Lattre Maréchal de France - 1889 2 février 1989 - Il a bien mérité de la France.

Le général de LATTRE de TASSIGNY de la 1ère Armée française monte deux attaques qui partiront du flanc nord et du flanc sud de la poche. Pour la première fois, il aura sous ses ordres quelques divisions américaines.

Colmar est libérée le 2 février 1945.

Prise en tenaille le 5 février , la Wehrmacht se replie et la "poche" de Colmar est vaincue le 9 février 1945.

Jean-Marie de LATTRE de TASSIGNY (1889-1952), Maréchal de France, fut l’un des signataires de la capitulation avec l’état-major allemand en 1945.

Né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), issu d’une vieille famille bourgeoise, Jean-Marie Gabriel de LATTRE choisit la cavalerie à la sortie de l’école militaire de Saint-Cyr en 1908 et, après l’école d’application de Saumur, intégrera un régiment de dragons.

Versé à sa demande dans l’infanterie en 1915, un an après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, quatre fois blessé il termina la guerre comme capitaine, après avoir gagné huit citations au combat.

Volontaire en 1925 pour servir au Maroc, durant la guerre du Rif, il fut grièvement blessé et dut regagner la métropole l’année suivante. Admis en 1927 à l’école supérieure de guerre, dont il sortit major, il fut affecté en 1931 à l’état-major du général WEYGAND où il resta jusqu’en 1935.

Nommé colonel, il commanda, de 1935 à 1937, le 5e réiment d’infanterie, basé à Metz. élève du Centre des hautes études militaires, puis chef d’état-major du généal HERING, gouverneur militaire de Strasbourg, il était en 1939 le plus jeune général de l’armée française.

Chef d’état-major de la Ve armée en Alsace, il combattit en 1940, lors de la guerre éclair de mai-juin, à la tête de la 14e division d’infanterie, et opposa une résistance acharnée à la Wehrmacht, dans l’Aisne et les Ardennes.

Nommé commandant militaire du Puy-de-Dôme, puis placé à la tête de la XIIIe région militaire après l’armistice, il fonda plusieurs écoles de cadres.

Nommé en 1941 commandant des troupes de Tunisie, il revint en France en janvier 1942 et prit le commandement de la 16e division militaire à Montpellier.

En rupture avec le régime de Pétain, il fut arrêté et condamné à dix années d’emprisonnement pour trahison. Transféré en février 1943 à Riom, il s’échappa en septembre et gagna Londres, puis Alger.

Mémorial de Lattre de Tassigny à Colmar

Chargé par le général Giraud du commandement de l’armée B (qui devait recevoir en septembre 1944 le nom de Première armée française), il prépara le débarquement de Provence, sous les ordres du général américain PATCH. Après la prise de l’Île d’Elbe (du 17 au 20 juin), de LATTRE débarqua en Provence le 17août 1944.

Il signa l’acte de capitulation  de l’Allemagne, le 8 mai 1945, et  fut ensuite nommé commandant en chef de l’armée d’occupation française en Allemagne. A la tête des forces terrestres de l’Union occidentale en 1948, il prit en 1951 le commandement des forces françaises en Indochine.

Malade, très affecté par la mort de son fils,  il dut être rapatrié en France en novembre 1951. Après sa mort, survenue le 11 janvier 1952 (à l'âge de 63 ans), il fut élevé à titre posthume à la dignité de Maréchal de France.

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