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COLMAR

la mémoire des pierres

André HARTEMANN, le Chef d'état major de l'armée de l'air

Le général André Hartemann

Le général André HARTEMANN est né à Colmar le 23 juillet 1899. En juillet 1917, il s'engage au 169e RI. Il prend part à l'occupation des pays rhénans, puis est envoyé au 23e bataillon de chasseurs à pied, en Haute Silésie. Nommé lieutenant en septembre 1921, il rejoint les pays rhénans et le 6e Régiment de tirailleurs marocains avec lequel il s'embarque pour le Maroc en janvier 1923.

Il y reste jusqu'en août 1926. En 1928, il est admis à l'école supérieure de guerre. A la fin de son stage, le lieutenant HARTEMANN découvre le monde de l'aviation en passant son brevet d'observateur en avion. Nommé capitaine en juin 1932, il effectue son temps de commandement à Constantine. Six mois plus tard, il est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Après la création de l'armée de l'air, le 1er avril 1933, la carrière du capitaine HARTEMANN bascule. Il décide de changer de camp et entre au service des ailes françaises à l'état-major de la cinquième région aérienne à Alger.

Il y reste jusqu'à la mobilisation et, pendant ces cinq années, participe au regroupement des moyens aériens.

L'approche de la guerre nécessitant une rapide augmentation des effectifs de la force aérienne, il intègre l'armée de l'air en 1940 et passe son brevet de pilote.

Le 6 juin 1940, il se distingue au cours d'une reconnaissance profonde en territoire ennemi.

En 1941, le commandant HARTEMANN rejoint Alger à l'état-major du commandement supérieur de l'air en Afrique du Nord. Sous les ordres du général BOUSCAT, il se dépense sans compter pour la fusion des aviations de Londres et d'Afrique.

Il créé, en mai 1943, le premier Régiment de chasseurs parachutistes dont il assure le commandement. En juin de la même année, il entre au " Combined Air Force M.Q. ".

 Huit jours après, il est lieutenant-colonel. De retour en France en août 1944, il est nommé sous-chef OPS de l'état-major de l'armée de l'air, puis chef de la mission de liaison interalliée. Il accède alors au grade de colonel.

En septembre 1946, consécration suprême, le général HARTEMANN est nommé chef d'état-major de l'armée de l'air. En avril 1948, le gouvernement créé un état-major combiné des forces armées.

Promu divisionnaire, il devient major général de l'armée de l'air, puis, en 1949, directeur de l'enseignement supérieur aérien et commandant de l'Ecole supérieure de guerre aérienne.

En avril 1950, le général HARTEMANN prend le commandement des forces aériennes en Extrême-Orient. En octobre, il devient général trois étoiles.

Maison Hartemann

Le 28 avril 1951, un bombardier B 26 armé de huit bombes de 260 livres décolle du sud-est d'Haiphong pour une mission de reconnaissance armée dans la région tonkinoise conquise par le Viet-minh.

A l'issue de la mission, l'avion doit rejoindre, à la verticale de Hanoï, trois autres appareils pour participer à un exercice. Le général HARTEMANN est navigateur et commandant d'avion. Ce dernier ne se présente pas à l'heure du rendez-vous. Le Viet-minh diffuse des messages de victoire. Il semblerait qu'en fait, suite à une panne de moteur, le pilote ait tenté sans succès un atterrissage de fortune à proximité de Cao-Bang.

Dans cette maison naquit le 23 juillet 1899 le général de corps aérien André HARTEMANN, commandeur de la Légion d'Honneur disparu en mission aérienne le 28 avril 1951 en pays viet-minh-indochine

La ville de Colmar ne l'a pas oublié en donnant son nom à une place dont une maison porte sur sa façade une plaque de marbre : " Dans cette maison naquit le 23 juillet 1899 le général de corps aérien André HARTEMANN, commandeur de la Légion d'honneur disparu en mission aérienne le 28 avril 1951 en pays viet-minh-indochine".

La maison natale est située, sur la place à laquelle cet ancien chef d'état-major de l'armée de l'air a donné son nom, entre la rue du Canard et la petite rue des Blés.

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