Frédéric-Auguste BARTHOLDI est né le 2 août 1834 au 30 de la rue des Marchands. Sa mère, Charlotte née BEYSSER (Ribeauvillé 1801 - Paris, 1891), veuve de bonne heure de Jean-Charles BARTHOLDI (Colmar, 1791 - 1836), professeur de dessin, déménage à Paris et, dès 1843, le jeune BARTHOLDI est élève au Lycée Louis-le-Grand. Mais pendant les vacances, il revient séjourner dans la maison de famille (château Bartholdi situé aux bords de la Lauch) à Colmar. En 1852, il fréquente les ateliers parisiens. |
Deux voyages en Egypte (1856 et 1867) l'initient à la vision monumentale des formes. Il est l'auteur de la statue équestre de Vercingétorix (1870) à Clermont-Ferrand, du Lion de Belfort (1880) et de la "Liberté éclairant le monde" (1886) plus communément connu sous le nom de "Statue de la Liberté" à New York. Son voyage aux Etats-Unis lors du centenaire de l'indépendance américaine (1876), au cours duquel il épouse Jeanne-Emilie BAHEUX de PUYSIEUX (Bar-le-Duc, 1829 - Paris, 1914), lui permettra de développer ses idéaux humanitaires. |
Frédéric-Auguste BARTHOLDI est mort en son domicile parisien le 4 octobre 1904 à l'âge de 70 ans des suites d'une maladie sur laquelle nous ne savons pas grand chose. Le 5 octobre 1904, le quotidien de Madrid, Correspondendia de España, annonce que le célèbre sculpteur Bartholdi a succombé aux blessures subies après un attentat criminel perpétré contre le train Alger-Oran. Un é norme rocher a é té lancé depuis une butte contre la wagon restaurant, dont le cuisinier a é té grièvement blessé Mystère. Comment a-t'on pu situer cet artiste septuagénaire en Afrique du Nord alors mourant depuis plusieurs mois à Paris ? Tout aussi farfelus, ces belfortains qui nous affirment que Bartholdi s'est suicidé à Belfort en 1880 après s'être rendu compte, lors de l'inauguration du Lion, qu'il avait oublié de sculpter la langue du colossal fauve... Sa maison natale abrite aujourd'hui le Musé e dédié au célèbre statuaire. |